PROFITONS DE LA CRISE POUR RÉFLÉCHIR!<br />LaTéléLibre a installé son Point Rouge<br />sur le parvis de la Défense, là où traders et banquiers se croisent à l’heure de la pause.<br /><br />Que vont-ils faire de notre argent?<br />Peut-il y avoir une morale dans la banque?<br />Pour ce Point Rouge, deux invités: Thierry Ottaviani, le président de l’association « SOS petits porteurs », plutôt en colère, et Christophe Blot, un économiste mesuré, qui travaille au département « Analyses et prévisions » de l’OFCE, le centre de recherche en économie de Sciences-Po.<br /><br />360 milliards pour sauver le système<br />Les gouvernements mondiaux injectent des centaines de milliards dans les banques qui ont géré notre argent en dépit du bon sens. Ils prétendent même changer le capitalisme... Méfiance!<br /><br />700 milliards de dollars pour les USA, et 360 milliards d'euros pour la France. Mais qui va payer ? Nous et nos enfants bien, sûr ! Et surtout ceux qui comme vous et moi n’y comprennent rien. Avec mes potes de LaTéléLibre, nous avons décidé d’aller à la rencontre des banquiers et des traders. Depuis que la corbeille de la Bourse est devenue un musée, les traders spéculent derrière leurs ordinateurs, dans leurs tours de verre, à l’abris des regards indiscrets. La seule solution, allez les chopper à l’heure de la pause de midi. Direction, le parvis de la Défense, il paraît que c’est là qu’il y a la plus grosse concentration de banquiers en France.<br /><br />Les majestueuses marches blanches qui mènent à la Grande Arche sont comme des gradins face à l’axe majeur qui s’ouvre vers l’arc de triomphe à plusieurs kilomètres de la Défense. Le public, une bonne centaine en tout, est assis, un coca et un hamburger à la main. Il est 12h45, pile poil le début de la pause déjeuner. Le parvis sur lequel je m’avance, c’est la scène du théâtre.<br /><br />Journaliste: John Paul Lepers<br />Caméra 1: Matthieu Martin<br />Caméra 2: Morgann Martin<br />Caméra 3: Bedredine Medjoubi<br /><br />Coordination: Kelly Pujar<br />Assistante: Marie Périssé<br /><br />Montage: Anthony Santoro
