Dans la nuit du 3 au 4 mars, une fusée éclairante russe est tombée sur la plus grande centrale nucléaire d’Europe, Zaporijia, située à Enerhodar, en Ukraine. Des tirs ont également été observés grâce aux caméras de surveillance du site. Un incendie s’est déclenché, sans que cela mette en danger la sécurité de la centrale, selon Kiev.<br /><br />La chercheuse australienne Maria Rost Rublee « doute sérieusement que les Russes visent les centrales nucléaires » au cours de leur guerre contre l’Ukraine. Toutefois, cette professeure à l’université de Monash sait que « les accidents de guerre arrivent tout le temps ». Aussi, interrogée par nos confrères de Reuters, a-t-elle détaillé les risques d’une fusion nucléaire causée par la guerre. En cas de mise à l’arrêt des systèmes de refroidissement de cette centrale, composée de six réacteurs, une situation « pire qu’à Tchernobyl », qui n’en comptait qu’un, est un risque.<br /><br />
