Le Mali, le Sénégal, le Maroc, la France : Khalid Tamer s’est fait une spécialité de ces rencontres avec ce qu’il appelle joliment les « gens du soleil ». Une façon pour lui de planter quelques graines singulières à l’heure de la mondialisation culturelle. <br />Aujourd’hui il dirige trois festivals : le festival « Au Féminin » et les « Veillées du Ramadan » dans le quartier de la Goutte d’or à Paris. Sans oublier le festival « Alwan’art », qui ambitionne d’amener la culture dans les villages de la région de Marrakech en redonnant sa noblesse au théâtre de rue et aux arts populaires. <br />La formation est également au centre de la démarche de Khalid Tamer. Avec ses partenaires il a la volonté de former des professionnels du spectacle vivant, pour faire du Maroc un centre de formation pour des jeunes venus du monde entier. <br />« On a beaucoup à apprendre des autres », répète inlassablement celui qui est devenu un passeur entre les cultures et les continents.