Chaque année en France, le nombre de start-ups augmente de 20%. <br />Si celles-ci séduisent de plus en plus les jeunes, c’est parce que l’on n’arrête pas d’en vanter les mérites : équipes jeunes et dynamiques, rapports de hiérarchie horizontaux, rapide évolution, bien-être au travail….<br />Pourtant il existe bien des inconvénients à travailler dans ce genre de structures : Une start-up qui débute n’a généralement pas beaucoup d’argent et lorsqu’elle en a, elle ne le dilapide pas car elle est suivie de très près par ses investisseurs.<br />Résultat : Les salaires peuvent être plus faibles qu’attendus. .<br />Il faut savoir également que plus de la moitié de ces entreprises mettent la clé sous la porte avant leur sixième année d’activité. <br />Ainsi, la start-up est par nature fragile et peut disparaître du jour au lendemain. <br />À cela s’ajoute un taux de turn-over important, ce qui fait que les salariés peuvent être confrontés à l’insécurité de l’emploi.<br />Par ailleurs, dans les entreprises de moins de 50 salariés, la représentation des salariés est facultative (pas de délégués syndicaux, pas de CE, pas de délégué personnel…).<br />De ce fait, lorsque vous rencontrez des difficultés au regard du droit du travail, vous pouvez vous sentir livré à vous-même.<br />Une start-up induit aussi de faibles moyens face à la concurrence pour développer vos projets.<br />Enfin, la start-up se caractérise généralement par une équipe soudée.<br />De grandes amitiés se forment.<br />Si cela est bon pour l’ambiance au travail, lorsque notre supérieur (devenu notre ami) nous demande un service, difficile de dire non ! <br />Et avec une pareille ambiance, on a tendance à ne plus compter ses heures ! <br />Mais là encore, danger : l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle peut être affecté.<br />Dernier inconvénient : lorsque l’un des patrons est problématique (incompétent, colérique, manipulateur…), cela impacte toute l’équipe et peut détruire la culture de la boîte.
