D’après plusieurs études, un être humain vieillit bien plus rapidement que sur la planète Terre.<br />Lors d’un voyage spatial, les astronautes sont plongés dans des conditions auxquelles l’organisme humain n’est pas habitué.<br />Il peut y avoir des effets à court terme sur l’organisme mais un long séjour de plus d’un mois pourrait provoquer des effets irréversibles.<br />À leur retour, les astronautes souffrent souvent de déséquilibres et de vomissements comparables au mal de mer ou au mal des transports, qui disparaît généralement au bout de 24 heures.<br />Dans l’espace, ils peuvent également gagner jusqu’à 4 à 5 cm en raison de l’absence de gravité mais ils retrouvent leur taille très rapidement une fois sur Terre.<br />Mais en 6 mois dans l’espace, on peut constater une fonte de la masse osseuse et des muscles.<br />Dès les premiers jours dans l’espace, il apparaîtrait que la carotide se dilate et que sa paroi s’épaississe.<br />Or, cela peut être un indicateur de maladies cardiovasculaires et d’AVC.<br />Les astronautes sont aussi exposés à un niveau 10 fois élevé de radiation que sur Terre.<br />Cela pourrait augmenter le risque de cataracte, de cancer et pourrait endommager le système nerveux central.<br />Cela pourrait également avoir des répercussions sur le cerveau : l’apesanteur provoquerait des déformations du tissu cérébral jusqu’à 7 mois après le retour sur Terre.<br />Enfin, des études ont montré que l’espace baisserait les performances cognitives du voyageur de l’espace.<br />Ces derniers souffrent également souvent à leur retour de problèmes de dos (notamment d’hernie discale) liés à un tassement des vertèbres ou à une atrophie des muscles de la colonne vertébrale.
