"L'affaire PPDA" refait la Une de l'actualité après du dépôt d'une nouvelle plainte le visant pour un viol présumé il y a 27 ans et la diffusion hier soir d'une Complément d'enquête comportant plusieurs témoignages l'accablant. Dans ce magazine d'investigation, Mathilde (prénom modifié), à l'origine de la nouvelle plainte, dénonce un viol dans les locaux de TF1 à Boulogne-Billancourt en février 1995.<br />A l'époque âgée de 24 ans, journaliste tout juste diplômée, elle déclare avoir été invitée dans le bureau de PPDA où il l'aurait "embrassée" puis "basculée sur la moquette".<br /><br />"Il a enlevé mon pantalon, il a enlevé son pantalon et il m'a violée. Je n'avais plus aucun réflexe", décrit-elle. Celle qui est désormais quinquagénaire a porté plainte pour viol à Paris. Une plainte cependant traitée par le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) en raison du lieu des faits, a indiqué celui-ci mercredi à l'AFP, qui l'a sollicité.<br /><br />Dans l'émission, Mathilde poursuit: quelques jours après la première agression, il "m'a attrapée par les cheveux et a approché mon visage de son sexe. Là, je me suis débattue".<br /><br />Une plainte pour tentative de viol a également été déposée, selon une source proche du dossier.<br /><br />Contactée par l'AFP, l'avocate de PPDA Jacqueline Laffont a indiqué ne pas souhaiter réagir.<br /><br />Quelques jours avant la diffusion de Complément d'enquête, mardi, l'ancien animateur avait lui-même déposé une plainte avec constitution de partie civile pour dénonciation calomnieuse contre 16 femmes ayant auparavant porté plainte contre lui pour violences sexuelles ou harcèlement sexuel.<br /><br />D'après des passages publiés par franceinfo, il y fustige le "lot d'excès et de dérives" du mouvement social #MeToo. Il décrit aussi "un retour du puritanisme et de la censure, habilement parés de la prétendue protection des femmes".
