"Les vignobles seront les premières victimes du réchauffement climatique et de ses conséquences parce que les raisins sont extrêmement sensibles au changement de température." Benjamin Cook, co-auteur de l'étude et chercheur à l'Université de Columbia <br />Les conséquences désastreuses du changement climatique ne sont plus à prouver…. y compris pour les vignobles. <br />Hausse des températures, manque d’eau, épisodes intenses de gel, de vents violents et d’incendies….<br />la viticulture est bel et bien menacée.<br />Une hausse de 2°C pourrait entraîner la disparition de 56% des régions viticoles dans le monde et une hausse de 4°C pourrait impacter 85% des terres viticoles mondiales (celles-ci pourraient disparaître, produire moins ou en moins bonne qualité).<br />Alors que la France est l’un des plus grands producteurs et exportateurs de vins, la carte des régions viticoles pourraient être chamboulée.<br />Par exemple, dans le sud de la France, certaines terres viticoles pourraient disparaître à cause du manque d’eau, tandis qu’en Bretagne ou dans le nord de l’Hexagone, de nouvelles régions viticoles pourraient apparaître.<br />Désormais, la date des vendanges se fait 2 à 3 semaines plus tôt qu’auparavant.<br />Mais vendanger avec des températures encore estivales peut poser des difficultés dans les processus de vinification.<br />Par exemple, les grappes s’oxydent plus facilement. <br />Autre conséquence : la composition des vins est altérée. <br />Les raisins sont plus sucrés, les vins sont plus riches en alcool….<br />La question de la qualité et de la conservation des vins à venir pose donc problème.<br />L’une des solutions pourrait être le remplacement par des cépages plus résistants ou par l’utilisation de porte-greffe.