Ce vendredi 24 juin, la Cour suprême des Etats-Unis a révoqué le droit à l'avortement. Pour le philosophe, Alain Finkielkraut, «cette décision est révoltante, mais elle n'est pas surprenante», puisqu'elle «figurait dans le cahier des charges des trois juges nommés par Donald Trump».<br /><br />Invité du Grand Rendez-Vous, ce dimanche 26 juin sur CNEWS, le philosophe a jugé cette décision «paradoxale» de la part des juges. «Ils ont usé de leur pouvoir en révoquant l'arrêt précédent (Roe v. Wade, ndlr), tout en faisant mine de s'en dessaisir», a-t-il estimé.<br /><br />Pour le philosophe et essayiste, Alain Finkielkraut, la fin du droit à l’avortement aux États-Unis est une décision qui est révoltante, mais qui n’est pas surprenante. <br /><br />Pour l'essayiste, cela doit nous interroger sur «la survie de la séparation des pouvoirs dans les sociétés occidentales». Car selon lui, ce qui se passe outre-Atlantique montre «qu'il peut y avoir des empiètements du pouvoir judiciaire sur les autres pouvoirs».
