De récentes études indiquent que la consommation de bois dans la construction et la rénovation de bâtiments pourrait croître de manière significative dans les années à venir. <br /><br />La construction bois présente en effet de nombreux avantages, aujourd’hui relativement bien documentés : elle permet notamment une meilleure isolation thermique et repose sur l’utilisation d’une matière première renouvelable et stockant du carbone, donc avec un impact en gaz à effet de serre réduit comparée aux méthodes de construction traditionnelles.<br /><br />De ce fait, le développement de la construction bois présente un potentiel significatif de<br />contribution à la mise en œuvre de la RE 2020 et à l’atteinte des objectifs de politiques nationales comme la Stratégie Nationale Bas Carbone. <br /><br />Cependant, bien que les acteurs multiplient les initiatives et que des avancées significatives aient été réalisées, les porteurs de projets constatent pourtant que la construction bois peine à se généraliser et la ressource forestière française n’est pas valorisée à hauteur de son potentiel.<br /><br />Pour tenter de répondre à ce constat, le Lab2051, incubateur de projets du Ministère de la<br />Transition écologique, a engagé un cycle d’ateliers pour identifier l’ensemble des freins recensés par les acteurs et travailler autour de 4 thèmes de travail prioritaires : <br />- former et outiller les chargés d’opérations d’aménagement et leurs partenaires dans la conduite de projets bois ; <br />- développer des réponses sur la compétitivité de la construction bois vis-à-vis de la construction traditionnelle ; <br />- mieux définir les conditions de recours à des critères d’origine et de qualité ; <br />- mieux cerner les freins et leviers des outils de planification urbaine eu regard des projets Bois.
