Daniel Pennac habite à Belleville depuis 1969 et n’a jamais quitté ce<br />quartier parisien. C’est donc, naturellement, qu’il en a fait le décor de<br />sa série des Malaussène et se promène avec eux sur le boulevard de<br />Belleville, la rue de la Folie Regnault et le cimetière du Père Lachaise.<br />Chaque jour, le romancier arpente le pavé, casquette sur la tête,<br />glanant des idées, des expressions, des silhouettes qui deviendront<br />des personnages. « Belleville ressemble stylistiquement aux<br />Malaussène » confie-t-il. Entre le premier Malaussène, Au bonheur<br />des ogres, en 1985, et le dernier paru, Terminus Malaussène, le<br />temps a passé, certains lieux ont disparu mais l’esprit est là. Toutes<br />les populations ont leurs représentants à Belleville ». Suivez le guide<br />littéraire et gourmand.<br /><br />Entretien : Christine Ferniot / Réalisation : Pierrick Allain, Marine Legohébel<br />Images additionnelles : Extrait de Belleville et Ménilmontant de Léa Bordier <br />https://youtu.be/-QZKQL0RRRo
