En France, les énergies renouvelables ne représentent que 19,3% de la consommation finale brute d’énergie, un niveau en dessous de l’objectif fixé à 23% en 2020 et inférieur à la moyenne européenne. <br />Le 24 janvier prochain, les députés et sénateurs se réuniront en commission mixte pour tenter de parvenir à un texte de compromis en vue d’une adoption définitive. <br />Que prévoit ce texte ? <br />- La simplification des procédures administratives pour accélérer la réalisation des projets. <br />En effet, il faut compter en moyenne 5 ans pour construire un parc solaire, 7 ans pour un parc éolien et 10 ans pour un parc éolien en mer. <br />Les communes auront la possibilité de faire remonter les zones d’accélération, prioritaires pour déployer les projets d’énergies renouvelables (zones exclues des parcs nationaux et réserves naturelles). <br />Pour homogénéiser la présence des énergies renouvelables sur le territoire, une modulation tarifaire sera mise en place pour inciter les porteurs de projets à s’implanter dans les zones aux conditions naturelles moins favorables. <br />Le texte prévoit également de faciliter l’installation de panneaux photovoltaïques à proximité des autoroutes et des grands axes. <br />Les députés envisagent des fonds territoriaux pour aider les ménages modestes en situation de précarité énergétique ou pour financer des projets en faveur <br />de la biodiversité. <br />Cette loi permettra également de définir l’agrivoltaïsme, qui combine exploitation agricole (en activité principale) et production d’électricité. <br />Enfin, pour accélérer le développement des parcs éoliens en mer, les débats publics seront mutualisés sur la localisation des projets.