À l’origine, Hollywood, c’est d’abord une ville au nord de Los Angeles avant d’en devenir un quartier, fondée à la fin du XIXe siècle et baptisée “bois de houx” alors qu’on n’y a jamais fait pousser de houx.<br /><br />Au début du XXe siècle, le cinéma américain se développe à New York et à Chicago, où Charlie Chaplin s’installe après avoir quitté l’Europe.<br />Ces deux villes ont l’avantage de concentrer à la fois les capitaux et la main-d' œuvre.<br />Mais le climat pose des problèmes pour tourner : le froid hivernal abîme les caméra et la luminosité naturelle n’est pas optimale<br /><br />En hiver, l’industrie naissante opte pour le climat plus propice de Jacksonville en Floride, où les décors permettent de tourner des films de jungle et d’aventures.<br />Mais l’été s’y fait suffocant et la population locale se révèle peu accueillante envers les professionnels du cinéma.<br /><br />La Californie est pleine de promesses :<br />350 jours de soleil par an,<br />des forêts, du désert, de l’océan, de la montagne à proximité,<br />une main-d’œuvre peu chère et cosmopolite,<br />un immobilier qui ne coûte rien,<br />l’absence de syndicat.<br /><br />C’est ainsi que des cinéastes s’en vont tester puis adopter le soleil hollywoodien.<br />C’est le cas de Francis Boggs, qui y tourne en partie le tout premier film à Hollywood, “Le Comte de Monte Cristo”, et fait la pub de la Californie auprès de ses confrères.<br />DW Griffith y réalise “In Old California”, premier film intégralement tourné là-bas,<br />En 1914, Cecil B. DeMille, réalise le premier long métrage de l’histoire du cinéma, Le Mari de l'Indienne, à être tourné à Hollywood.<br />Les studios s’implantent, l’industrie est lancée.
