« L’horloge de l’apocalypse » a été conceptualisée en 1947 par le Bulletin of the Atomic Scientists, un média créé à Chicago deux ans plus tôt par Albert Einstein et d’autres scientifiques travaillant sur les dangers du nucléaire.<br />Sur cette horloge, minuit représente la fin du monde et l’aiguille permet d’indiquer si l’on s’en rapproche ou si l’on s’en recule. <br />Son but : <br />« Livrer au public, aux décideurs, et aux scientifiques les informations nécessaires pour réduire les menaces d’origine humaine sur notre existence parce que l’homme les a créées [ces menaces], nous pouvons les contrôler. »<br />« C’est une métaphore, un rappel des périls auxquels nous devons faire face si nous voulons survivre sur cette planète. » Communiqué des chercheurs <br />L’heure est ainsi déterminée chaque année.<br />En 1947, l’heure était fixée à minuit moins 7 en raison des tensions liées au début de la guerre froide entre les États-Unis et l’URSS.<br />En 1991, l’horloge a reculé à minuit moins 17 par la chute de l’URSS et la désescalade nucléaire.<br />En 2010, l’horloge bat un record de l’horloge : l’heure atteint 23h54 grâce à la COP 15 de Copenhague pour le climat.<br />Depuis 2007, l’horloge de l’apocalypse prend en compte les risques environnementaux et technologiques. <br />Depuis le début de la pandémie de la Covid-19 en 2020, l’horloge était arrêtée sur minuit moins 100 secondes. <br />Cette année, l’humanité se trouvait à à peine 90 secondes de la fin du monde, "une période de danger sans précédent".<br />Et pour cause :<br />- La guerre en Ukraine<br />-Menace nucléaire et ses implications environnementales<br />- Fragilisation de la coopération internationale sur les questions environnementales<br />2022 a aussi marqué une émission record de CO2, de nombreux événements météorologiques (inondations, sécheresses, incendies, canicules….).<br />Rendez-vous l’année prochaine pour savoir si les efforts de cette année permettront de s’éloigner de « la fin du monde ».