Malgré les promesses du Chef de l'Etat, la médiation entre l'Elysée et Arcelor Mittal à propos de la fermeture du site de Gandrange s'est achevée sur un échec et une cruelle déception pour les ouvriers.<br />Les promesses du président aux salariés du site de Gandrange, le 4 février, seront restées des paroles en l'air. Nicolas Sarkozy leur avait promis que l'Etat investirai dans l'usine d'Arcelor Mittal, il leur avait fait miroiter un repreneur, mais lundi 7 avril, les syndicats sont repartis de l'Elysée avec en tête les 575 salariés de l'aciérie condamnés, sans oublier les centaines d'emplois périphériques (intérimaires, sous-traitants...) promis à la suppression. Luc Chatel, secrétaire d'Etat à l'Industrie et porte-parole du gouvernement, déclarait pourtant à la sortie de la rencontre que le Président avait "tenu parole."<br />L'Elysée veut en réalité mettre l'accent sur les quelques concessions effectives qu'il a arraché à Mittal, la création de 124 nouveaux postes et un investissement d'environ 30 millions d'euros, mais sur les points principaux du dossier, à savoir la fermeture partielle du site et les suppressions d'emploi, il n'a rien pu faire entendre au géant indien.<br />A sa sortie de l'Elysée, pressant le pas pour attraper son train, Jacky Mascelli, représentant CGT des salariés de Gandrange, disait sa déception au micro de La Télé Libre.<br />Joseph Hirsch<br />Morgann Martin
