Selon une enquête IFOP menée en 2018, 37% des femmes auraient déjà été infidèles à leur partenaire un chiffre en nette hausse (contre 24% en 2001 et 10% en 1970).<br />Malgré tout, elles restent moins nombreuses à céder à la tentation par rapport aux hommes : en 2016, 49% des hommes déclaraient avoir déjà été infidèles.<br />D’ailleurs, d’après une étude britannique la période la plus propice à l’infidélité serait l’été : 1 couple sur 10 ne résisterait pas à la saison estivale.<br />Elle a aussi déclaré que 70% des couples mariés étaient concernés par l’adultère.<br />Mais pourquoi les femmes sont-elles de moins en moins fidèles ? <br />Cela s’explique d’une part par la libération de la parole féminine mais aussi (souvent), parce qu’elles se sentent délaissées.<br />Le site de rencontre extra-conjugale Gleeden a interrogé plus de 11 000 femmes sur les raisons de leur(s) infidélité(s).<br />- Le manque de tendresse au sein du couple (87%).<br />On mesure souvent la bonne entente d’un couple par la fréquence des relations sexuelles alors que le manque de marques d’affection est encore plus révélateur. <br />"Les couples qui ont des marques d’affection régulières arrivent à communiquer plus facilement lorsqu’il y a des frustrations. Et le dialogue est assurément la clé pour éviter l’infidélité." Solène Paillet, directrice de la communication de Gleeden <br />- Le besoin de se sentir désirée et valorisée (79%).<br />- L’envie de tenter de nouvelles expériences (55%).<br />- L’envie de pimenter sa vie sexuelle (42%).<br />"Ces données permettent de dresser le profil type de la Française infidèle : il s’agit avant tout d’une femme dotée d’un certain capital esthétique, social et culturel, évoluant plutôt en milieu urbain et pour laquelle les aventures extra-conjugales constituent un substitut à une vie de couple défaillante sur le plan sentimental et/ou sexuel." Communiqué de l'Ifop pour Gleeden.<br />En effet, le taux d’infidélité est plus élevé chez les femmes vivant dans les grandes agglomérations .<br />(20% contre 10% en milieu rural), chez les femmes sûres d’elles et chez les plus diplômées.