"Bloquez tout ce que vous pouvez" à partir du 7 mars, a lancé hier soir le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon devant des étudiants à Paris. Alors qu'une grève reconductible a débuté vendredi dans la filière énergie, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu'il fallait "monter le niveau d'exigence".<br />"Ce qui va se passer à partir du 7 est hors du commun", a lancé Mélenchon lors d'une conférence à la Maison des associations de solidarité, en présence du député LFI Louis Boyard, de représentants des Jeunes insoumis, du syndicat lycéen La voix lycéenne et du syndicat étudiant l'Alternative ESR.<br /><br />Après la mobilisation syndicale du 7 mars, celles des femmes le 8, celles des jeunes le 9 et celle pour le climat le 10, le triple candidat à la présidentielle forme "le voeu qu'on appelle très vite à un autre rassemblement de masse ! Un samedi !".<br /><br />"La réforme des retraites est emblématique du néolibéralisme. Si nous gagnons, nous allons marquer un point qui fera écho dans le monde entier !"<br /><br />Il ne s'agit "pas seulement" de la réforme des retraites, mais "d'un monde qu'il s'agit de faire tomber", a-t-il lancé. Jean-Luc Mélenchon estime que la réforme gouvernementale n'a "pas de légitimité parlementaire" grâce à "la victoire politique" des Insoumis, qui ont empêché d'aller jusqu'au vote du texte à l'Assemblée.<br /><br />Au Sénat, "il y un intérêt supérieur à ce que rien ne soit voté. Si les sénateurs y arrivent, je leur tire mon chapeau. S'ils n'y arrivent pas, je les invite à s'inspirer de ce que font les Insoumis".
