Pour ce nouvel épisode de "Chocs du monde", Édouard Chanot reçoit Thibaud Gibelin, professeur au Mathias Corvinius Collegium de Budapest.<br />La Hongrie fait figure d’exception en Europe. Alors que les dirigeants occidentaux déroulent le tapis rouge à Volodymyr Zelensky, Viktor Orban se refuse à prêter assistance militaire à Kiev et remet en cause la politique de sanctions contre la Russie menée par Bruxelles. Une posture qui a valu au dirigeant hongrois d’être qualifié de "pro Poutine", d’autant plus qu’il a jugé récemment le pouvoir russe "fort", à la suite de la rébellion Wagner et refusé de qualifier Vladimir Poutine de "criminel de guerre". Ces déclarations s’ajoutent à son bras de fer avec le financier George Soros, partisan de la "société ouverte", et à ses critiques de la politique migratoire de l’Union européenne. Décidément, Viktor Orban sait se faire des ennemis…
