Plusieurs camions chargés d’aide humanitaire ont commencé à pénétrer dans la bande de Gaza via le point de passage de Rafah, unique ouverture non contrôlée par Israël, samedi 21 octobre.<br /><br />Ils doivent venir en aide aux 2,4 millions de Gazaouis, privés d’eau et d’électricité en raison du siège imposé par Israël depuis lundi 9 octobre, à la suite de l’attaque du mouvement islamiste Hamas, deux jours plus tôt. Avec un camion pour environ 100 000 habitants, cette aide est jugée insuffisante par les associations humanitaires.<br /><br />« C’est une goutte d’eau dans l’océan des besoins qu’il y a actuellement à Gaza. Pour une petite comparaison, avant la guerre, il y avait environ 300 à 400 camions qui rentraient quotidiennement chaque jour sur Gaza », explique Léo Cans, chef de mission pour Médecins sans frontières en Palestine.<br /><br />L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a par ailleurs réclamé « un accès humanitaire durable et ininterrompu par le poste-frontière de Rafah », après son ouverture à un premier convoi humanitaire.
