Martine Morillon-Carreau lit un de ses poèmes extrait du recueil "Mais c'est ailleurs toujours". Le Yabboq est le torrent nommé aujourd'hui "La Rivière bleue"près duquel Jacob, resté en arrière <br />de son peuple qui lui l'a déjà traversé, va passer la nuit à lutter avec l'Ange, qui le renommera <br />et le laissera boiteux ..."Renommer", dans l'histoire de Jacob, est l'oeuvre de l'Ange et / ou de Yahvé, <br />comme"donner un sens plus pur aux mots de la tribu" est la tâche du poète, lui aussi debout <br />contre la grande nuit qui bouge.
