Il aura fallu plus d’une semaine d’efforts à Anthony Marchand pour réussir à s’extirper des côtes brésiliennes. Mais la persévérance a payé, il est toujours en 4ème position, devançant son collègue Éric Péron sur son trimaran Adagio.<br /><br />Au large des îles Canaries, c'est dans des conditions météorologiques bien plus douces que notre marin s’élance pour la dernière ligne droite de son tour du monde en solitaire. S'il y a quelques jours, il avait dû déménager son lit dans le cockpit pour récupérer tant bien que mal un peu de fraîcheur ; l’autre nuit a été assez douce pour le faire dormir dans son duvet léger.<br /><br />L’aide précieuse de l’équipe de routage <br /><br />Notre navigateur est seul à bord, mais son équipe de routage lui apporte une aide précieuse et décisive dans le début de ces derniers instants en mer. Ensemble, ils déterminent à la fois quelles routes semblent être les plus adéquates et à la fois, vers quel parcours Éric Péron semble se lancer. “En tout cas, ce n’est pas terminé, encore une bataille qui fait rage avec Adagio qui lui a une route avec un peu plus le grand tour de l’anticyclone”, assure Anthony Marchand.<br /><br />Une fois passé le cap des Açores, la route vers Brest ne sera pas des plus tendres. En cause : les systèmes dépressionnaires de l’Atlantique Nord… Ça risque de secouer.<br /><br />Anthony Marchand tient un carnet de bord vidéo chaque vendredi dans l’Humanité, depuis son départ de Brest le 7 janvier. Le principe est simple : il réalise avec cinq autres concurrents de la classe Ultim (multicoques géants de 30 mètres et plus), une course autour du monde en solitaire.