L’armée israélienne a bombardé, lundi 27 mai, un camp de déplacés près de Rafah, dans la bande de Gaza. Selon le Croissant-Rouge palestinien, qui parle d’un grand nombre de « martyrs », le site avait été désigné comme une zone humanitaire par l’armée israélienne.<br /><br />Des responsables palestiniens ont accusé, lundi 27 mai, Israël d’avoir « délibérément visé » le camp de personnes déplacées de Barkasat, géré par l’agence des Nations unies (ONU) pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) au nord-ouest de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, tuant au moins 35 personnes et faisant des dizaines de blessés.<br /><br />De son côté, l’armée israélienne affirme avoir frappé un complexe du Hamas dans lequel opéraient, selon elle, « d’importants terroristes », dont deux responsables du mouvement en Cisjordanie, Yacine Rabia et Khaled Nagar. « La frappe a été menée contre des cibles légitimes au regard du droit international, grâce à l’utilisation de munitions précises et sur la base de renseignements précis », a-t-elle assuré dans un communiqué. Elle a, en outre, rapporté « avoir connaissance d’informations selon lesquelles plusieurs civils dans la zone ont été blessés ».
