Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des centaines de personnes se déchaînant dans le centre-ville de Sunderland, dans le nord-est de l'Angleterre, en attaquant la police et en mettant le feu à au moins une voiture. Ces faits réactivent l'inquiétude d'un retour des violences qui ont émaillé le pays dans la semaine, alors que la soirée de jeudi avait été calme.<br />«Nos agents continuent de faire face à des heurts en cours et ont été victimes de graves violences», a déclaré la police de Northumbria. «Les scènes auxquelles nous assistons sont totalement inacceptables», a-t-elle ajouté.<br /><br />La ministre de l'Intérieur Yvette Cooper a promis sur X que les émeutiers «paieront le prix de leur violence et de leur comportement de voyou».<br /><br />«La police a le soutien absolu du gouvernement pour agir de la manière la plus énergique possible et s'assurer que toute la force de la loi s'exerce», a-t-elle ajouté, en assurant que les émeutiers «ne représentent pas la Grande-Bretagne».<br /><br />La maire de la région, Kim McGuinness, s'est déclarée «consternée». «Si votre réponse à une tragédie est de l'utiliser pour commettre des actes de violence, pour nuire aux autres, attaquer la police et endommager des biens, vous ne représentez rien d'autre que le vandalisme», a-t-elle déclaré sur X, dans le droit-fil de ce qu'avait déclaré jeudi le premier ministre Keir Starmer.<br /><br />Cette nouvelle éruption de violence surgit au moment où la police se prépare à l'éventualité d'un week-end sous tension.