Tiens, comme par hasard ! <br />Dans le film que vous regardez, le héros vient d’être sauvé in extremis par quelque chose d’inattendu. <br />C’est ce qu’on appelle un « deus ex machina ». Les ficelles sont un peu grosses, mais elles permettent de relancer l’action.<br />Le procédé ne date pas d’hier, puisqu’il remonte à la Grèce antique. Lors de la représentation d’une tragédie, le public, furieux de voir l’assassin impuni, lapida l’auteur.<br />Pour éviter ce genre de fâcheux désagrément, on imagina un « dieu sorti d’une machinerie » apparaissant à la fin de la pièce pour annoncer que les dieux avaient finalement puni les criminels. <br />Depuis, l’expression « deus ex machina » est employée lorsqu’un personnage est sauvé par une intervention non naturelle.<br />Alors, quel est votre « deus ex machina » préféré ? Le mien est à la fin d’Indiana Jones et les Aventuriers de l’Arche perdue. <br />
