REPORTAGE INFOS GRENOBLE LOGEMENT. À Grenoble, 4 000 personnes sont domiciliées au CCAS. Comprendre ici des individus sans domicile fixe. Parmi eux, 1000 personnes se déclarent à la rue ou dans des bidonvilles. Dont 240 enfants. <br />La ville a créé 100 places d'hébergement d'urgence supplémentaires. Amenant le total à 340. Mais l'élue en charge du dossie, Céline Deslattes, est consciente que cette initiative est loin d'être suffisante. <br />Le mot urgence est presque un euphémisme. Les familles changent souvent d'endroit, dorment en tente ou dans des bidonvilles comme en témoigne cette lycéenne arrivée en France à l'age de 4 ans.<br /><br />S'en suit encore plusieurs déménagements, avec même un retour à la rue lorsqu'elle avait 8 ans. Aujourd'hui, elle a un logement fixe, mais attend les titres de séjour de ses parents pour pouvoir se projeter. De nombreuses autres familles se retrouvent dans cette situation. Avec une préfecture surchargée. <br /> <br />Ces logements restent es les solutions temporaires. L'objectif de la ville est aussi d'accompagner les familles dans un parcours de reconnaissance de leur droit. <br />Malheureusement, le nombre de places sera encore insuffisant pour l'hiver, laissant craindre le pire pour les familles à la rue. L'année dernière en France, ce sont 656 personnes qui y ont perdu la vie. Une chose est sûre, les rues n'ont pas fini de compter leurs morts.