« Une pomme par jour éloigne le médecin », c’est vrai, mais à condition de bien viser.<br />Ce bon mot de Winston Churchill aurait très bien pu être celui de Molière, qui tenait les docteurs en piètre estime. <br />Cela n’empêchait pas le comédien d’avoir de bonnes relations avec son médecin : <br />« Nous avons d’agréables conversations ensemble ; il me donne des remèdes quand je suis malade, je ne les prends point, et je guéris. » <br />Cependant, contrairement à la légende, Molière (Jean-Baptiste Poquelin) ne va pas mourir sur scène, en jouant Le Malade imaginaire. <br />Il succombe quelques heures plus tard, chez lui, à 51 ans, auprès de sa femme, Armande Béjart.<br />Cependant, souffrant d’un mal de poitrine depuis plusieurs années, très affaibli, il aura tenu à jouer jusqu’au bout :<br />« Comment voulez-vous que je fasse ? Il y a là 50 personnes qui n’ont que leur salaire pour vivre. Que deviendront ces pauvres gens si je ne joue pas ? Je me reprocherais d’avoir négligé de leur donner du pain. »<br />Un récit à retrouver dans « Ma dose quotidienne d’Histoire. »<br />
