Presque une semaine s'est écoulée depuis le décès de Paul Varry, percuté par un conducteur, et le ministre des Transports a reçu des représentants d'associations de cyclistes, dont celle de Paris en Selle.<br /><br />## Des demandes explicites<br /><br />"Ce que nous exigeons, c'est que nos plaintes soient considérées avec sérieux, qu'il y ait des poursuites et qu'on nous encourage à porter plainte", a affirmé Marion Soulet, porte-parole de l'association Paris en Selle, après la réunion avec François Durovray, le ministre des Transports. Cette rencontre est survenue à peine quelques jours après la tragédie ayant coûté la vie à Paul Varry, âgé de 27 ans.<br /><br />## Lancement d'une mission<br /><br />Le ministère des Transports a annoncé ce lundi le démarrage d'une initiative visant à lutter contre la violence routière. Marion Soulet a exprimé sa satisfaction quant à l'écoute du ministre, mais a tenu à préciser que cette mission ne représente qu'une "première étape" dans la lutte contre les violences sur les routes. L'association exige également des sanctions administratives plus réactives dans les situations où l'agression est manifeste, appelant notamment à la confiscation des véhicules dans les cas de délits routiers graves.<br /><br />## Inspirer par l'Espagne<br /><br />Marion Soulet a pris l'Espagne comme modèle, indiquant que ce pays a réussi à réduire la violence routière et le nombre de décès grâce à des sanctions strictes. Elle a expliqué que les véhicules sont tenus de "changer complètement de voie pour dépasser un cycliste". En France, la législation exige simplement que les véhicules s'écartent d'un mètre en zone urbaine et de 1,50 mètre en milieu rural, une règle qui est rarement respectée, selon ses déclarations.
