Selon la SNCF, un TGV sur huit connaît des retards. En revanche, l'Autorité de Régulation des Transports avance que cette proportion grimpe à un train sur quatre, soit le double. <br /><br />## Le retard attendu en période de vacances<br /><br />Lorsque l’on prend la route des vacances, le dernier message que l’on souhaite entendre est celui d’un retard. Le vendredi 25 octobre, le TGV Paris-Nantes de l’après-midi n’a pas quitté la gare à l’heure prévue. Quelques minutes de retard que les passagers prennent plutôt avec philosophie : "Nous n'avons pas de correspondance donc, dans l'absolu, quinze minutes, ce n'est pas dramatique", partage un voyageur. <br /><br />## Une tendance à la hausse<br /><br />Cependant, ce retard n’est pas un cas isolé, car le pourcentage de TGV en retard grimpe lentement mais sûrement année après année, atteignant 14,6 % en 2023. Un manque de ponctualité devient récurrent, incitant certains voyageurs à envisager toujours une heure d'attente entre deux trajets. Les retards s'accumulent de manière inégale selon les régions ; tandis que la Bretagne affiche de bons résultats, en Occitanie, les trains ont souvent du mal à respecter leurs horaires. La SNCF précise que ces derniers mois, les aléas climatiques ont contribué aux retards, sans oublier d’évoquer les grèves et le vieillissement de l’infrastructure.