La chanteuse américaine Beyoncé a pris la parole, cette nuit lors d'un meeting de campagne organisé à Houston, au Texas, en soutien à la vice-présidente démocrate sortante, Kamala Harris. Sur scène, elle a affirmé qu'elle n'était pas présente "en tant que célébrité, ni en tant que politicienne", mais en tant que "mère".<br /><br />"Une mère qui s'inquiète du sort du monde dans lequel mes enfants et tous nos enfants vivent. Un monde dans lequel nous avons la liberté de contrôler nos corps", a-t-elle ajouté avant d'appeler l'Amérique à entonner "à l'unisson" une "nouvelle chanson". Kamala Harris l'a chaleureusement remerciée sur scène, avant de mettre en garde l'audience : "Nous sommes à 11 jours d'une élection qui décidera du futur de l'Amérique, dont la liberté de toutes les femmes à prendre des décisions pour leur corps".<br /><br />La vice-présidente n'a aucune chance de l'emporter dans l'État conservateur du Sud mais elle l'a choisi pour le symbole, le Texas ayant interdit l'IVG après que la Cour suprême a mis fin en 2022 à la protection fédérale de ce droit. Avant son intervention, une femme est venue témoigner sur scène avec son mari.<br /><br />Elle a raconté avoir failli perdre la vie car un avortement lui avait été refusé tant qu'elle n'était pas en danger de mort. Le gynécologue Todd Ivey, accompagné d'autres médecins, a enchaîné en rappelant qu'"à cause de Donald Trump", il pourrait "être jeté en prison à vie pour fournir des soins" liés à la santé reproductive des femmes.<br /><br />Donald Trump, 78 ans, se félicite régulièrement d'être à l'origine de la décision de la Cour suprême au travers de ses nominations de juges conservateurs.