Chaque année, environ 150 000 personnes en France sont touchées par un accident vasculaire cérébral (AVC), qui constitue la deuxième cause de mortalité chez les adultes. Un reportage a mis en lumière le parcours douloureux d'une femme ayant subi un AVC à l'âge de 29 ans. Les défis de la marche, de la communication et de l'alimentation sont autant d'aspects qu'elle a dû redécouvrir au cours de deux années de rééducation.<br /><br />## Une expérience troublante<br /><br />Sarah Bardin a été frappée par un AVC à 29 ans, alors qu'elle était maman de jumeaux. Il lui a fallu plusieurs mois pour parvenir à se maquiller sans que ses mains ne tremblent. Trois ans se sont écoulés depuis cet événement tragique. Dans la nuit de l'accident, elle a ressenti des douleurs aiguës. Malgré l'urgence de la situation, il a fallu quatre longues heures avant qu'elle ne reçoive des soins médicaux, un médecin n'ayant pas immédiatement identifié qu'il s'agissait d'un AVC, évoquant une simple crise d'angoisse. À 29 ans, qui aurait pu prévoir une telle issue ?<br /><br />## Surmonter l'épreuve<br /><br />Sarah Bardin n'est pas unique dans son épreuve. Une femme sur quatre en France est touchée par un AVC, et chaque année 18 200 d'entre elles en perdent la vie. À son réveil après plusieurs jours de coma, Sarah ne pouvait plus marcher, parler ou s'alimenter seule. Les victimes d'AVC sont face à un défi monumental : se relever et retrouver une vie normale. Par exemple, une dame de 65 ans se sent actuellement enchaînée dans son corps depuis son AVC, survenu il y a seulement cinq jours. Les survivants doivent s'engager dans une rééducation intense pour espérer retrouver une certaine autonomie. Sensibiliser le public à l'AVC pourrait être une première étape pour réduire son incidence. Ainsi, Sarah Bardin a décidé de partager son expérience en publiant un livre intitulé "Réparée" pour sensibiliser et prévenir de nouveaux drames.