« C’était l’bon temps…» Paroles Ludovic Freppaz<br />Nota : si vous faites bien attention vous remarquerez que la chanson est composée avec plusieurs titres (ou extraits) de chansons des années d’autrefois…<br /><br />Je pense, je réfléchis et je médite.<br />Je médite et je me dis,<br />Vous permettez monsieur<br />Il fut un temps, d’antan,<br />Où c’était vraiment l’bon temps.<br />De nos seize, dix-huit, ou vingt ans.<br />Le temps du bon cinéma,<br />Serrault, Dewaere et Ventura,<br />Le temps des chansonneurs,<br />Avec de vrais bons chanteurs…<br />Où sont passés, les Ferré,<br />Les Brassens, les Reggiani,<br />Les Férat, les Moustaki,<br />Et Les Hugues Aufray…<br />Où sont passés nos vingt ans,<br />Belle gueule, et belles dents,<br />Avec les rides en moins<br />Et surtout pas d’embonpoint.<br />Vous permettez monsieur<br />Que j’emprunte votre briquet<br />Pour allumer ma clope<br />Et pour un peu rêver…<br />On parlait bien aux filles,<br />On parlait pas le verlan,<br />On se montrait charmant,<br />On portait pas de guenilles…<br />Où sont passés, les Nougaro,<br />Les Bécaud, et les Gréco,<br />Les Trenet, et les Cabrel,<br />Les Vian et les Jacques Brel ?...…<br />On s’trainait sur les grands boulevards<br />Les dames du port d’Amsterdam,<br />A notre délicieux amour d’été,<br />Ne me quitte pas, qu’on lui disait,<br />A peine le dos tourné, <br />On allait guincher,<br />Dans nos bals populaires,<br />A défaut de boire une bière.<br />On n’avait pas sale réputation,<br />Quand on arrivait en ville,<br />On faisait bien attention,<br />D’avoir une gueule d’évangile.<br />On draguait avec sérieux,<br />On mâtait la fille dans les yeux,<br />Tu danses, ou tu danses pas ?<br />Mais on n’insistait pas.<br />On respectait les demoiselles,<br />On disait pas qu’elle était bonne,<br />On était des hommes, pas des brêles.<br />Même si du curé elle était la bonne.<br />Vous permettez monsieur<br />Que j’emprunte vos allumettes<br />Pour allumer ma clope<br />Et pour un peu rêver…<br />Et puis, si c’est triste à Venise,<br />Il est 5 heures, Paris s’éveille<br />Le temps d’enlever ma chemise,<br />Et de faire sonner mon réveil……<br />Deux heures plus tard fallait s’lever<br />Se laver , puis aller bosser.<br />Le madison sonne dans ma tête,<br />Pour le réveil c’est pas la fête<br />Il y a plein de bruit dans ma vie,<br />Frank Alamo et Pétula Clark,<br />Claude François et puis Johnny,<br />Ce sont des choses qui marquent…<br />Vous permettez monsieur<br />Que je vous prenne une cigarette,<br />Paquet vide, plus de clope<br />Pour rêver encore un peu…<br />Les amours du bal d’après-midi,<br />Aline, Nathalie, Capri c’est fini<br />De Love me please love me,<br />Et surtout de retiens la nuit…<br />On n’entendait pas siffler le train,<br />On n’allait pas siffler sur la colline<br />C’était, dans notre vie de lycéen,<br />Les copains d’abord et les copines.<br />Nos vingt ans sont faits la malle,<br />Plus de minettes qu’on emballe,<br />Plus d’orchestre dans les bals,<br />Rien que d’y penser, ça fait mal.<br />Vous permettez monsieur<br />Je médite et je me dis<br />Qu’il fut un temps, d’antan<br />Où c’était vraiment l’bon temps.<br />De nos seize ans, de nos vingt ans.<br />Le temps d’avant, ou d’autrefois,<br />Oui, je crois, oui, je crois,<br />Que Capri c’est fini,<br />les surprises parties aussi,<br />j’y pense et puis j’oublie…<br />Même si tu revenais, oui même si tu revenais,<br />Vous les copains