« Il était une fois la fin… »<br />Paroles et montage audio/vidéo Ludovic Freppaz<br /><br />Une larme a coulé sur sa joue<br />En suivant l’ovale de son visage,<br />Pour s’en venir mourir,<br />Comme une vague sur la plage,<br />A la commissure de ses lèves,<br />En un dernier baiser salé.<br />Dernier baiser salé…<br /><br /><br />Il lui tenait doucement la main,<br />Elle s’était assise sur le bord du lit<br />Et avec son autre main<br />Elle lui remettait en place<br />Ses cheveux décoiffés. <br />Comme une caresse,<br />Comme à un enfant. <br />Comme un au revoir sans lendemain.<br /><br /><br />Ils se regardaient tendrement.<br />Ils se rappelaient l’temps d’avant.<br />Ils ne se parlaient pas.<br />Nul besoin de mots pour couvrir les maux.<br />Dans ces instants-là, les pensées<br />sont plus fortes que les mots,<br />Plus fortes que les mots…<br /><br /><br />Leur vie avait été un roman d’amour<br />avec parfois, des instants de jalousie<br />Et des mots pas gentils. Pas gentils…<br />La vie n’est pas un long fleuve tranquille.<br />Mais si le fleuve se perd dans la mer,<br />La vie s’achève toujours dans la mort.<br />La vie s’achève toujours dans la mort.<br />oui, dans la mort…<br /><br /><br />Les enfants étaient arrivés dans leur vie<br />Comme des fleurs dans un jardin.<br />Des fleurs qui savent rire et pleurer.<br />Des fleurs qu’il faut soigner et consoler.<br />Les années s’étaient écoulées dans la joie,<br />Elles s’achèveraient dans la douleur,<br />La tristesse et les larmes infinies.<br />Les larmes infinies…. Hummmmm<br /><br /><br />Elle se rapprocha de lui.<br />Elle lui caressa le visage mouillé,<br />Et sur ses lèvres chaudes et sèches<br />Elle déposa un doux baiser.<br />Avec le peu de force qu’il lui restait,<br />Il l’enveloppa comme pour ne pas la perdre.<br />Comme pour sortir d’un cauchemar.<br />Leur larmes se mêlaient entr’elles,<br />se mêlaient entr’elles, entr’elles…<br /><br /><br />Ils se regardaient tendrement.<br />Ils se rappelaient le temps d’avant.<br />Ils ne se parlaient pas.<br />Nul besoin de mots pour couvrir les maux.<br />Dans ces instants-là, les pensées<br />sont plus fortes que les mots<br />Plus fortes que les mots…<br /><br /><br />Leur larmes se mêlaient entr’elles, <br />des larmes comme des diamants<br />Qui scellent une éternité. Une éternité…<br />L’homme était épuisé. Il ne fêterait <br />pas Noël cette année,<br />Ni aucune des autres années.<br />Il ne passerait peut-être pas la nuit. <br />Non, pas la nuit…<br />Ses paupières se fermèrent lentement,<br />Et il se prit dans un rêve. Un rêve <br />où il n’y a plus de douleurs.<br />Un endroit où les jours ne s’achèvent pas. <br />Son visage était calme, reposé, tranquille…<br />Il rêvait pour un long sommeil. <br />Un sommeil sans fin. <br />Sans fin… <br />sans fin…<br /><br />
