#Index thématique <br /><br />Les emballages alimentaires conçus à partir de fibres végétales, souvent perçus comme une option plus saine et durable que ceux en plastique, sont remis en question par l'association de consommateurs CLCV. Cette étude, diffusée le 7 janvier, soulève des inquiétudes quant à la présence potentielle de substances nocives dans ces emballages.<br /><br />## Des résultats inquiétants<br /><br />D'après les tests effectués, bien qu'aucune infraction sanitaire ne soit mise en avant selon la législation actuelle, la composition de ces emballages est jugée peu respectueuse de l'environnement. L'étude souligne la présence d'allégations trompeuses concernant la durabilité de ces matériaux, qui sont souvent considérés comme moins dangereux que les contenants en plastique jetables qu'ils remplacent.<br /><br />## Des substances nocives détectées<br /><br />L'analyse a révélé la présence de bisphénol A dans une boîte à pizza, une substance qui est bannie en France depuis 2015, dont l'origine pourrait être le carton recyclé utilisé dans sa fabrication. D'autre part, des composés perfluorés, connus sous le nom de PFAS, ont été identifiés dans des barquettes en pulpe de canne à sucre, ces polluants étant notoires pour leur résistance et leur impact environnemental prolongé.<br /><br />## La transparence et la réglementation à améliorer<br /><br />Enfin, la CLCV appelle à une plus grande transparence de la part des industriels concernant la composition de leurs emballages. Il est également crucial de renforcer la réglementation pour éviter la coexistence floue entre les lois sur les substances chimiques et celles concernant les matériaux au contact des aliments, qui a conduit à la présence de substances dangereuses dans ces emballages. <br /><br />## Un appel à privilégier le réutilisable<br /><br />L'association conclut que la substitution des emballages en plastique par des alternatives en fibres végétales ne remplace pas efficacement les préoccupations liées à la sécurité et à la durabilité. Elle encourage alors à favoriser des solutions réutilisables et la réduction des déchets comme uniques alternatives durables.
