Décidément, l'affaire n'en finit plus de faire parler, même dans les plus hautes sphères. Depuis dimanche soir, où les supporters parisiens ont déployé des banderoles insultantes et vociféré des chants tout aussi indignes lors du Clasico à l'encontre d'Adrien Rabiot et sa famille, la polémique enfle dans le football français. Il y a eu la réaction de Véronique, mère et agent du joueur, qui a annoncé sa volonté porter plainte, à laquelle s'est associé l'OM, la réponse cinglante du principal concerné sur son compte Instagram, mais aussi les réactions diverses et variées des instances et autres dirigeants.<br />Parmi elles, il y a eu celle de Benoît Payan, le maire de Marseille. Lundi, l'élu avait déjà affiché son soutien via un tweet sur son compte X. Il en a remis une couche ce mardi devant les médias, expliquant également qu'il avait "envoyé un message" de soutien à l'international français (50 sélections, 7 buts).<br />"Je trouve que ce qu'il s'est passé dimanche soir est honteux et me fait honte, me dégoûte, ce n'est pas du football, ce n'est pas sport, ce n'est pas du supportérisme, a taclé Benoît Payan. S'en prendre à la mère de quelqu'un, s'en prendre à son père qui est décédé, c'est taper en dessous de la ceinture, il n'y a rien de plus dégueulasse que de faire ce genre de chose. Dans un stade, il n'y a pas que des poètes, il peut y avoir des ambiances chaudes, mais là... On a déjà subi le racisme à Nice, et là on s'en prend à la mère d'un joueur ? À son père qui a disparu ? C'est honteux."<br /><br />
