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Des milliers d'Américains sont descendus dans la rue cette nuit dans toutes les grandes villes du pays pour une deuxième journée de mobilisation anti-Trump en l'espace de deux semaines

2025-04-20 11,012 Dailymotion

Des milliers d'Américains sont descendus dans la rue cette nuit dans toutes les grandes villes du pays pour une deuxième journée de mobilisation anti-Trump en l'espace de deux semaines. «Pas de roi en Amérique» ou «Résistons à la tyrannie» pouvait-on lire sur des pancartes à la manifestation new-yorkaise, à côté d'images du président américain affublé d'une moustache à la Hitler.<br /><br />Les manifestants ont particulièrement dénoncé la politique anti-immigration de la Maison Blanche, au moment où la Cour suprême a suspendu les expulsions d'immigrés sur la base d'une loi de 1798 sur «les ennemis étrangers».<br /><br />«Les immigrés sont les bienvenus ici», criaient les manifestants réunis devant la bibliothèque de la plus grande ville des États-Unis, à quelques encablures de la célèbre Trump Tower du milliardaire.<br /><br />Des contestataires se sont aussi rassemblés devant la Maison Blanche à Washington, quoique en nombre apparemment inférieur à la précédente mobilisation le samedi 5 avril, qui avait réuni des dizaines de milliers de personnes.<br /><br />L'administration Trump mène «un assaut contre l'État de droit et le fait qu'il faut empêcher l'État d'empiéter sur les droits des gens qui vivent ici aux États-Unis», a dénoncé Benjamin Douglas, 41 ans.<br /><br />Avec un keffieh sur la tête, M. Douglas portait une pancarte en soutien à Mahmoud Khalil, un étudiant palestinien arrêté le mois dernier à New York et menacé d'expulsion pour avoir organisé des manifestations contre la guerre à Gaza.<br /><br />L'administration républicaine s'en prend à des personnes «afin de faire monter la xénophobie et éroder des protections juridiques bien établies», accuse-t-il.<br /><br />Dans le très conservateur Texas (sud), une manifestation s'est déroulée à Galveston, une ville de 50.000 habitants riveraine du golfe du Mexique. «J'en suis à ma quatrième manifestation», confie Patsy Oliver, une écrivaine de 63 ans.<br /><br />«D'habitude, j'attends l'élection suivante mais là ce n'est plus possible. Nous avons déjà perdu tellement de choses».<br /><br />Sur la côte ouest, des centaines de personnes se sont rassemblées sur une place de San Francisco pour tracer dans le sable les mots «DESTITUTION + DEMISSION» en lettres géantes.

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