<b>L'interpellation injustifiée d'un étudiant ne passe pas inaperçue. </b> <br />Lundi 4 mai 2009, 22h30, Amiens rue St-Honoré, un étudiant s'écarte du cortège pour simuler à l'aide d'un briquet l'incendie d'une planche en carton. <br />Selon la B.A.C. présente ce soir-là, et selon le Courrier Picard, l'étudiant en question aurait fait une tentative d'incendie volontaire sur une poubelle qui se trouvait non loin de là. <br />L'étudiant fut immédiatement interpelé et embarqué dans la voiture de la BAC. <br />L'interpellation ne passant pas inaperçue, une partie du cortège composé d'une centaine d'étudiants rejoint la voiture et l'encercle, exigeant la libération immédiate de l'étudiant concerné. <br />Après 30 minutes de négociations et de réclamations vaines, les C.R.S. arrivent, nous gazent et nous chargent pour déloger la voiture. <br />L'étudiant passera la nuit en garde-à-vue. <br />Rappelons qu'un mois auparavant, 6 étudiants furent également placés en garde-à-vue pour une nuit, la police profitant de la fin de manif et de la dispersion pour gonfler ses quottas d'arrestation, et faire une nouvelle fois des "exemples". <br />L'article fallacieux du Courrier Picard : <br />http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Un-etudiant-arrete-puis-relache-apres-la-manifestation