Quelques heures à peine après l’annonce d’un cessez-le-feu historique entre l’Inde et le Pakistan, de nouvelles détonations ont secoué la région du Cachemire. <br /><br />New Delhi accuse Islamabad de violer l’accord à travers des tirs d’artillerie et des incursions de drones sur son territoire. En réponse, l’Inde a activé son système de défense anti-aérien dans plusieurs zones stratégiques, notamment dans l’État de Jammu-et-Cachemire.<br /><br />Cette décision survient alors que l’armée indienne affirme avoir détecté « des objets aériens non identifiés » à proximité de la frontière. « Nous sommes prêts à intercepter toute menace imminente, quelle qu’en soit l’origine », a déclaré un porte-parole du ministère de la Défense.<br /><br />De son côté, le Pakistan nie toute violation et renverse les accusations : selon Islamabad, l’Inde aurait mené des frappes ciblées contre trois bases aériennes pakistanaises, notamment à Peshawar et Rawalpindi. Aucune victime civile n’a été confirmée à ce stade, mais la tension est à son comble.<br /><br />Cet enchaînement d’événements survient dans un climat déjà tendu. Le cessez-le-feu, négocié la veille sous l’égide des États-Unis, devait mettre un terme à plusieurs semaines de violence ayant coûté la vie à plus de 60 personnes. L’accord avait été salué par la communauté internationale comme une avancée fragile mais cruciale vers la paix.<br /><br />Pourtant, sur le terrain, la réalité semble rattraper les intentions diplomatiques. Des explosions ont été entendues à Srinagar, Baramulla et dans plusieurs localités frontalières, plongeant la population civile dans une nouvelle phase d’incertitude.<br /><br />Des experts militaires redoutent désormais une escalade. « L’activation du système de défense indien envoie un signal clair : le dialogue est suspendu et les deux armées sont en alerte maximale », analyse le général à la retraite Uday Bhaskar, interrogé par The Hindu.<br /><br />La Chine, les Émirats arabes unis et le Royaume-Uni ont appelé les deux puissances nucléaires à faire preuve de retenue. Pour l’instant, l’hypothèse d’un retour à la table des négociations semble s’éloigner, laissant place à une spirale de représailles inquiétante.<br /><br />Écrit par @radiosiskofm