Pas le temps de souffler. Tout juste a-t-il quitté le wagon, que l'OM grimpe déjà dans un autre. Après les périlleuses montagnes russes de la Ligue 1, bouclées sans encombre (https://www.laprovence.com/article/om/48848677294051/om-rennes-4-2-une-victoire-comme-cerise-sur-le-gateau-pour-la-derniere-de-la-saison) malgré quelques frayeurs, place à celles du mercato, tout aussi haletantes (en deux phases du 1er au 10 juin, puis du 16 juin au 1er septembre). Depuis que Pablo Longoria pilote la locomotive, pas un été ne passe en Provence sans son vaste chantier.<br />Rien que l'été dernier, douze nouveaux visages avaient débarqué et autant (hors fins de contrat et de prêt) s'en étaient allés. Un chassé-croisé indispensable pour poser la première pierre du fameux "cycle de trois ans". L'Olympique voulait se séparer des indésirables, étoffer "le patrimoine" du club avec des jeunes à forte valeur marchande et, surtout, offrir au nouvel architecte Roberto De Zerbi (https://www.laprovence.com/article/om/50893642765276/om-rennes-4-2-ma-volonte-est-de-rester-a-lom-affirme-de-zerbi) les outils adéquats. Après des réajustements hivernaux, plus ou moins pertinents, l'OM a au moins trouvé sa colonne vertébrale, autour de laquelle construire l'avenir.<br />De Rulli à Gouiri (https://www.laprovence.com/article/om/4513009020183914/om-le-retourne-damine-gouiri-elu-plus-beau-but-de-la-saison-aucun-marseillais-dans-le-onze-unfp), en passant par Balerdi, Hojbjerg et Rabiot. De solides bases certes, mais loin d'être suffisantes pour mener de front, avec ambition, la Ligue 1 et celle des Champions. Sur les hauteurs de La Commanderie, personne n'est dupe. En premier lieu, Roberto De Zerbi conscient des limites de son effectif, en particulier derrière, point faible de la cuvée 2024-25. Mais aussi le tandem Longoria-Benatia, qui mettra les mains dans le cambouis pour satisfaire son entraîneur italien... s'il demeure à l'ombre de la Bonne Mère. "On veut faire une belle équipe, garder les meilleurs éléments, repartir avec le maximum de stabilité, aussi, pour faire une grosse saison", résumait d'ailleurs le directeur du football, en marge de la réception de Rennes.<br />L'activité du club dépendra aussi de l'avenir de ses protégés. Si l'OM souhaite à tout prix conserver Adrien Rabiot, ravi de son aventure en Provence, si Amine Gouiri, Pierre-Emile Hojbjerg, Geronimo Rulli, Leonardo Balerdi et Mason Greenwood ne devraient pas bouger, sauf surprise ou offre mirobolante, plusieurs éléments, parfois moteurs de cette saison, ne sont pas assurés de rester.Pour des raisons diverses, le salaire pour l'un, sa fin de bail en 2026 pour l'autre, Geoffrey Kondogbia et Valentin Rongier (https://www.laprovence.com/article/om/1430340910304314/mercato-om-rongier-a-la-croisee-des-chemins), comptés parmi les milieux de la prochaine saison (avec Hojbjerg, Bennacer, Rabiot et Nadir), pourraient changer d'air. Un cran plus bas, Jeffrey De Lange, barré par Rulli, est convoité par plusieurs écuries, tandis que Derek Cornelius a rendu service mais aussi étalé ses limites. Les couloirs, où seul Amir Murillo a convaincu, pourraient aussi faire peau neuve. Pol Lirola va prendre la poudre d'escampette. Amar Dedic devrait rentrer à Salzbourg, après six mois non concluants. Quant à Quentin Merlin et Ulisses Garcia, aucun d'eux n'a pleinement satisfait Roberto De Zerbi.
