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Crazy Horse, un cabaret nommé désir

2025-08-02 120 Dailymotion

Les coupes au carré de ses danseuses, son décor écarlate et ses jeux de lumière ont révolutionné le cabaret. Le Crazy Horse se dévoile, le temps d'un portrait documentaire entre affirmation d'un style inimitable et émancipation contemporaine.<br /><br />L'avenue George-V, dans la capitale française, rime depuis 1951 avec monde de la nuit, érotisme chic et audace à la française. Depuis l'ouverture du Crazy Horse, en plein triangle d'or parisien, le visage du cabaret mondial a changé, grâce à l'adoption des codes du burlesque importé des États-Unis, et la vision du fondateur Alain Bernardin, homme d'affaires et dandy iconoclaste passionné de spectacle, d'art… et de femmes. Les danseuses du cabaret sont recrutées au diapason de ses fantasmes. Mêmes lignes, mêmes mensurations : si les codes flirtent avec le fétichisme et la femme-objet, le succès retentissant des "tableaux" du Crazy devra beaucoup à ces égéries dont les corps nus se plieront aux chorégraphies les plus avant-gardistes, mises en lumière de façon novatrice. En 2006, en invitant Dita Von Teese à se produire sur scène, la nouvelle directrice générale Andrée Deissenberg signera une nouvelle ère pour le Crazy Horse. Suivront Pamela Anderson, Clothilde Courau, Arielle Dombasle, Conchita Wurst… À l'ère post #MeToo, le Crazy Horse s'est éloigné de l'uniformisation des corps et du diktat du regard masculin. L'établissement prône désormais l'émancipation libératrice du nu, pensé par et pour des femmes. Le public, toujours majoritairement masculin, se diversifie enfin.

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