L'international américain de 25 ans, transfuge de la Juventus, est arrivé mardi soir, accueilli par 300 supporters dans une ambiance survoltée.<br />Timothy Weah ne se sera pas éternisé à Herzogenaurach. L'international américain a quitté l'Allemagne tôt mardi matin, là où la Juventus avait élu domicile pour préparer la saison 2025-26. Ecarté dans l'attente de régulariser son avenir, il s'entraînait à l'écart depuis qu'il avait rejoint l'effectif d'Igor Tudor. Tous savaient que cette situation n'était que temporaire, qu'elle cesserait une fois qu'un accord avec l'OM aurait été scellé.<br />Celui-ci a été trouvé dimanche, sur la base d'un prêt payant de 1 million d'euros assorti d'une obligation d'achat de 14 M€ et de divers bonus pouvant faire gonfler la note de 3 millions supplémentaires (https://www.laprovence.com/article/om/2607517426488814/mercato-weah-va-s-engager-avec-l-om). Mais la Juve n'a donné son feu vert que mardi matin et Weah s'en est rapidement allé, histoire de rallier Marseille le plus rapidement possible.<br />Ce qu'il fait ce mardi soir (https://www.laprovence.com/article/om/30508854363978/mercato-weah-arrive-a-l-aeroport-de-marignane-ce-soir), sur le coup de 22h30, sur un vol privé en provenance de Paris. Accompagné de son père et ancien Olympien George Weah, et de sa mère qui gère ses intérêts, le polyvalent international américain (25 ans) a été accueilli en héros par 300 supporters ayant bravé l'horaire tardif pour lui réserver un accueil bouillant. Tout le répertoire y est passé, jusqu'au chant qui pourrait prochainement animer les virages "Ohé ohé ohé ohé, Weah ! Weah !" Tout sourire, écharpé de l'OM autour du cou, Weah junior n'en croyait pas ses yeux, éberlué par l'engouement suscité.<br />"Tout ça, je ne le mérite pas, mais cela me donne envie de tout donner pour ce club, de mouiller le maillot. Cela me tient à cœur. Maintenant, je suis marseillais !", a-t-il lancé, tout sourire. Avant que l'opération ne soit finalisée, il doit tout de même passer la visite médicale programmée aujourd'hui. Il pourra, ensuite, marcher dans les traces de son glorieux paternel.
