Le Brésil a souffert, mais il est parvenu à venir à bout de l'Afrique du Sud (1-0) grâce à un but de Daniel Alves à deux minutes du terme. La Seleçao retrouvera les Etats-Unis en finale. <br /><br />Et soudain, les vuvuzelas* se sont tus. Au lendemain de la victoire historique des Etats-Unis contre l'Espagne (2-0), l'Afrique du Sud a longtemps cru en un exploit du même acabit contre le Brésil (0-1), jeudi soir, à Johannesburg. Un coup-franc de Daniel Alves à deux minutes de la fin a finalement privé les Bafana Bafana d'une finale à domicile contre les USA. Les larmes et les visages incrédules des supporters au coup de sifflet final en disent long sur la déception qui habite le peuple sud-africain. Face à une Seleçao peu inspirée, à la limite de la léthargie, les joueurs de Joel Santana ont tenu la promesse faite par leur sélectionneur : Ils ne sont pas contentés de défendre et ont crânement tenté leur chance. Cela n'a pas suffi pour venir à bout de la sélection dirigée par Dunga. Cela devra servir dans l'optique de la Coupe du Monde qu'ils accueilleront dans moins d'un an. <br /><br />Dans une ambiance surchauffée où la moindre amorce d'occasion a été accompagnée par le public d'Ellis Park, les Sud-Africains se sont montrés trop désordonnés pour mener à terme leurs offensives. Cette lacune leur laissera d'autant plus de regrets qu'il n'y a eu que le seul Kaka, dans les rangs brésiliens, pour répondre au danger porté par Pienaar et ses équipiers. Très loin de la correction infligée à l'Italie (3-0) lors de sa dernière sortie, le Brésil a (re)donné l'image d'une formation dénuée d'imagination. Celle qui avait essuyé tant de critiques pour son incapacité à faire le spectacle, il y a encore quelques semaines. Sans briller, le Brésil reste en lice pour un troisième sacre dans cette épreuve. Il en est à sept victoires d'affilée toutes compétitions confondues. Cela suffit amplement à Dunga, dont la priorité n'a jamais été de soulever les foules. Ça tombe bien, jeudi soir, à Johannesburg, son équipe n'y est pas parvenue.