Le 12 novembre 2013, le procès de Lefèvre débute devant la Cour d’assises de la Somme. <br /><br />L'accusé, âgé de 33 ans, fait profil bas et baisse la tête, en annonçant se souhait de garder le silence. Il reste inerte et muet, avouant qu’il accepterait sa condamnation et qu’il ne mériterait aucun soutien de ses amis et de ses proches ; ces derniers essayant néanmoins d’aider l’accusé, bien que celui-ci ne se défende pas. <br /><br />L'un des avocats des parties civiles dresse le profil d'un tueur en série, en insistant sur le fait qu'il « ne tue pour rien ». Comme à son premier procès d'assises, en 2002, Sylvie et Nathalie Lefèvre témoignent de leur jeunesse très lourde à porter : parents violents, alcooliques, une mère qui a reproché à chacun de ses enfants d'être venu au monde et un père condamné pour complicité de viol en réunion. <br /><br />Le 15 novembre 2013, Lefèvre est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 22 ans. <br /><br />Détention <br />N’ayant pas fait appel de sa condamnation, David Lefèvre pourra formuler une demande de liberté conditionnelle en décembre 2033.