Résultat flatteur, Retour de Rabiot, les jeunes en top... Revivez notre live debrief d'après-match après la victoire de l'OM face au Paris FC.<br />Les supporters sont là pour "l'amour du maillot", comme ils le chantent si fièrement chaque fois qu'ils prennent place dans les virages. Il leur arrive, aussi, de rappeler régulièrement aux dirigeants, quels qu'ils soient, que "l'OM, c'est (eux)", à, l'image des South Winners, qui ont déployé ce samedi la banderole "No, OM siamo noi !" ("Non, l'OM c'est nous !") en référence aux discours de Roberto De Zerbi mis en avant tout l'été par le club dans la série "Sans jamais rien lâcher". Les joueurs ? Peu importe leurs noms finalement, tant qu'ils défendent l'écusson olympien, comme l'ont fait certains, à l'image du revenant Pierre-Emerick Aubameyang (quel come-back !), ou des jeunes ayant réussi des entrées convaincantes en seconde période, Bilal Nadir et Robinio Vaz (quel but dans le temps additionnel !).<br />L'affaire Rabiot, elle, a été oubliée le temps de 90 minutes (avant de revenir sur le tapis en conférence d'après-match, quand Roberto De Zerbi lui a... tendu la main, lire en pages suivantes). Une partie pas franchement convaincante sur certains points mais dont l'issue fait le plus grand bien après une semaine très agitée en coulisses.<br />L'international n'était donc plus là, et ça s'est vu au milieu de terrain, où avant son but (le 4e de la bande à Rulli, 81), Pierre-Emile Höjbjerg était complètement perdu. Mais ce n'est pas ce que retiendront les amoureux de l'OM, qui préféreront évidemment se concentrer sur le score fleuve (5-2), les cinq réalisations, le doublé d'"Auba" et la force de frappe offensive d'un escadron qui a mis un temps fou à aller droit au but, mais qui l'a finalement fait dans le dernier quart d'heure après avoir repris l'avantage.<br />Le Paris FC, promu, n'était pas l'adversaire le plus dangereux de Ligue 1, malgré quelques fulgurances, comme celles de l'ancien minot du Burel et de Marignane-Gignac, Ilan Kebbal, dont le patronyme rime avec phénoménal. Il l'a été, a réduit l'écart (28) alors que la troupe de "RDZ" menait 2-0 après 24 minutes de jeu, et a donné le tournis à Ulisses Garcia et Timothy Weah sur leur côté gauche. Le milieu offensif de poche a ainsi fait douter les pensionnaires du Vel' au moment où ils pensaient avoir fait le plus dur. Pire, les coéquipiers d'un autre enfant du pays, Maxime Lopez, ont même égalisé après le repos par l'intermédiaire de Moses Simon (58).<br />Mais, porté par un Gabonais des grands soirs et des jeunes au culot et à l'insouciance qui font plaisir à voir, l'OM allait trouver la force de caractère pour remplir sa mission et soulager un public qui a tout de même baillé pendant presque une heure. Le filet tremblait alors par trois fois (Aubameyang, 73, Höjbjerg, 81, et Vaz, 90+ 6) pour le plus grand bonheur d'une enceinte du boulevard Michelet rassurée et recentrée sur ce qu'elle préfère : le ballon rond et le rectangle vert.