Battus mais pas abattus. Tombés coup sur coup à Lisbonne (2-1) et à Lens (2-1), loin de leurs bases, Mason Greenwood et ses coéquipiers sont remontés comme jamais pour retrouver le goût du succès. De l'entraîneur aux dirigeants, en passant par les joueurs, ils ont préféré voir le verre à moitié plein après ces deux défaites consécutives, s'estimant meilleurs que le Sporting et le Racing malgré le résultat, se satisfaisant du contenu sur une mi-temps ou vingt minutes, et invoquant la malchance. Une scoumoune incarnée bien malgré lui par Benjamin Pavard, impliqué sur les quatre buts encaissés par l'escouade marseillaise. L'international français aura d'ailleurs lui aussi l'occasion de se racheter après ses excuses proférées sur les réseaux sociaux. "C'est sa manière de faire, il est entier, ça ne m'étonne pas. On est avec lui. Ça fait partie du foot, on peut avoir des mauvaises passes. J'ai confiance en lui, il se donne à fond, personne ne va le lâcher", annonce Pierre-Emerick Aubameyang.<br />On ne sait pas encore si la dédramatisation marseillaise mâtinée d'autosatisfaction portera ses fruits, mais l'OM doit se servir de la réception d'Angers pour rebondir, ce soir, à l'occasion de la 10e journée de Ligue 1. Les protégés de Roberto De Zerbi pourront compter sur le soutien sans faille de leurs fidèles dans un Vélodrome encore bondé, et ils devront en profiter avant de se rendre à Auxerre, samedi. Car si l'OM voyage mal depuis les trois coups de la saison (3 défaites en L1, 2 en C1), il se montre intraitable dans son antre et reste invaincu avec cinq succès en autant de matches (toutes compétitions confondues) et une avalanche de 20 buts marqués.<br />La ferveur des supporters ne sera pas de trop alors que l'entraîneur italien sera privé de six éléments d'importance. Aux absences de Gouiri, Medina, Kondogbia, Traoré et Weah, sorti à Lens, s'est ajoutée celle de Leonardo Balerdi, touché à un mollet et qui devrait manquer les trois prochaines rencontres. "On a l'obligation de gagner, de bien se comporter avant, de faire tout ce qu'on a à faire. On est serein, on fait les choses de la bonne manière. On a eu des manques dans certains secteurs, notamment la finalisation, autant à Lisbonne qu'à Lens, et les duels, où on a manqué de méchanceté, estime l'entraîneur de l'OM, enquiquiné par les blessés. Et visiblement touché par d'incompréhensibles "polémiques" et d'obscures "choses mensongères", "contre Pavard, contre Emerson, contre le club, contre tout le monde".
