Colère après le 19.45 d'M6, diffusé hier soir et présenté par Cyrielle Stadler. Selon nos constations, lors que le journal évoquait la situation en Israël et en particulier à Gaza où des frappes aériennes ont eu lieu hier soir, lors d'un reportage on a pu voir apparaître une illustration affirmant que dans les accords de paix, il était prévu "le retour des otages dans les deux camps".<br /><br />Or, en réalité les otages ne sont détenus que par le Hamas, puisque en Israël ce sont des prisonniers, qui ont été condamnés par la justice qui sont libérés dans cet échange. Les qualifiés "d'otages" revient à reprendre la communication du Hamas qui ne reconnaît pas l'existence d'Israël et donc encore moins sa justice.<br /><br />Israël a accepté la libération de plusieurs détenus palestiniens en échange de la restitution des corps d’otages israéliens récemment retrouvés à Gaza. Cette opération, qui s’est déroulée dans la plus grande discrétion, concerne des prisonniers condamnés à de lourdes peines, parfois à vie, pour des attaques commises lors des années de violence entre Israéliens et Palestiniens.<br /><br />Face à l'emploi de ce terme d'otages par M6, David-Xavier Weïss, Maire Adjoint LR à Levallois annonce sur Instagram la saisie de l'ARCOM :<br /><br />"Une honte ! Le journal de M6, ce soir, à 20h01, présente la situation à Gaza en parlant des dépouilles des otages retenues par le Hamas et des « otages » par Israël qui sont en réalité des criminels jugés pour terrorisme.<br /><br />Le journal télévisé de M6 reprend ainsi les mêmes éléments de langage que le Hamas. Non un criminel jugé pour terrorisme n’est pas un otage! Qui oserait parler d’otages pour qualifier les terroristes du Bataclan dans les prisons françaises ? L’Arcom sera saisie !"<br /><br />Pour mémoire, parmi les Palestiniens libérés figure Wael Qassem, considéré comme l’un des vétérans du Hamas. Il avait été condamné à de multiples peines de prison à perpétuité pour son implication dans des attentats meurtriers durant la seconde intifada.<br /><br />Iyad Abu Shakhdam, autre figure du mouvement, avait écopé de dix-huit peines de prison à vie pour sa participation à des opérations armées contre des civils israéliens.<br /><br />La liste comprend également Nader Sadaqa, arrêté en 2004 et condamné à six peines de réclusion à perpétuité pour des activités qualifiées de terroristes par les autorités israéliennes. Après plus de vingt ans passés derrière les barreaux, il a été relâché dans le cadre de cet échange. Autre détenu concerné, Raed Saadi, incarcéré depuis 1989, détenait un record de longévité parmi les prisonniers palestiniens considérés comme dangereux par les services de sécurité israéliens.<br /><br />D’autres libérations ont touché des détenus moins médiatisés, souvent membres d’organisations islamistes ou du Fatah, condamnés pour des faits d’attentats, de participation à des cellules armées ou de complicité d’homicides.
