L'OM a de quoi faire la grimace. Après une semaine catastrophique, sanctionnée par deux défaites à Lisbonne (2-1) et à Lens (2-1), les protégés de Roberto De Zerbi ont cru renouer avec le succès ce mercredi au Vélodrome, mais Angers leur a mis un coup sur la carafe en arrachant l'égalisation à 2-2 au bout du temps additionnel (90+ 6) grâce à Ousmane Camara, auteur du tout premier but de sa carrière.<br />La victoire tendait pourtant les bras aux Olympiens après le doublé salvateur de Robinio Vaz (51, 70), entré en jeu à la pause comme un véritable détonateur. Cela aurait été idéal pour profiter des résultats nuls du PSG contre Lorient (1-1) et de Lyon au PFC (3-3) et ainsi reprendre la tête du championnat, en première position.<br />Ce jeudi matin, il n'en est rien. Troisième derrière le PSG et l'AS Monaco, victorieuse de Nantes (3-5), mais également talonné par Strasbourg (vainqueur d'Auxerre 3-0), l'OM a encore une fois raté l'occasion de faire une bonne opération et, vu la physionomie de la rencontre, ce n'est finalement pas si étonnant. Car Mason Greenwood et ses coéquipiers ont connu les pires difficultés face au Sco, quinzième de L1 avant la rencontre et pire attaque du championnat.<br />Ces derniers ont même mené au score grâce à une réalisation du prometteur Sidiki Chérif (25), se jouant à merveille de l'expérimenté Nayef Aguerd pour méduser le public marseillais.<br />La pire première mi-temps de l'ère De Zerbi<br />On ne sait pas ce qu'en a pensé le directeur du football Medhi Benatia dans la tribune du stade Vélodrome, aux côtés de Pablo Longoria, le président, et Frank McCourt, le propriétaire, mais on peut dire sans sourciller qu'il s'agissait de la pire première mi-temps de l'ère De Zerbi, à égalité avec la réception du PSG (0-3) la saison dernière. Certains joueurs ont produit des prestations indignes, à l'image d'un Amir Murillo méconnaissable ou d'un Angel Gomes toujours aussi discret. Le public marseillais a d'ailleurs sanctionné la prestation de ses ouailles en sifflant dès la 35e minute de jeu et en raccompagnant les Olympiens aux vestiaires avec une méchante bronca.
