La justice décide de ne pas poursuivre l'homme qui a poussé des cris d’animaux et proféré des menaces de mort en semant le chaos au coeur de l’abbaye de Moissac. Pourtant les images ont fait le tour des réseaux sociaux et ont provoqué l'indignation de centaines d'internautes. <br /><br />La scène s'est donc déroulée il y a tout juste une semaine, le dimanche 26 octobre 2025, à l’abbaye Saint-Pierre de Moissac : un homme se trouve dans la nef centrale, face à une religieuse. Visiblement très agité, il lance des invectives à son encontre.<br /><br />Rapidement, l’homme la menace « de lui en mettre une » en levant le poing avant de s’éloigner en poussant des cris perçants… Une séquence postée sur la page Facebook de la Ferme des Cochons Laineux.<br /><br />Depuis vendredi 31 octobre, la vidéo circule largement sur les réseaux sociaux, suscitant de nombreuses réactions de la part des internautes. Le procureur de Montauban a, quant à lui, annoncé qu’aucune suite judiciaire ne serait donnée à cette affaire.<br /><br />Pierre-Guillaume Mercadal, qui a relayé la vidéo, s'étonne que le dossier ait été classé sans suite.« Là où ça devient incompréhensible, c’est quand on classe l’affaire sous prétexte que monsieur serait “fou”. Pour moi, c’est une forme de victimisation parce qu’il est chef d’entreprise : il tient un garage à Moissac, il obtient des prêts, il gère des véhicules — comment peut‑on alors le considérer comme irresponsable ?<br /><br />Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est que si le procureur pense que cette personne est folle, pourquoi ne pas l’enfermer ou la mettre sous curatelle ? Pourquoi la laisser potentiellement mettre des gens en danger avec son entreprise ? Quel est le but ? On attend qu’un jour ils reviennent à l’abbatiale avec un couteau ».
