Sans doute le poème de Rimbaud le plus connu, le plus lu, le plus commenté et le plus souvent interprété.<br />Et le poème se suffit à lui-même.<br /><br />Cependant voici une nouvelle version, à écouter en regardant, telles des mises en abîme, l’autoportrait 'L’Homme blessé' de Gustave Courbet, sorte d’agonie confondue au sommeil, ou encore, en ayant en mémoire, cette citation de Carlos Fuentes :<br /><br />« La littérature est une blessure par où jaillit l’indispensable divorce entre les mots et les choses. Par cette plaie, nous pouvons perdre tout notre sang. »<br /><br />(Diane ou La chasseresse solitaire, Gallimard, 1999).<br /><br />Illustration sonore : Gabriel Fauré, Élégie, Op. 24 ; Océane Guéret, violoncelle ; François Micol, piano.<br />http://www.pianosociety.com/cms/index.php?section=1789<br />Avec l'aimable permission des artistes-interprètes.<br />http://www.pianosociety.com/cms/index.php?section=2006