Le tabac reste la cause principale de la BPCO et participe non seulement aux symptômes quotidiens mais aussi à l’apparition d’exacerbations, ces crises qui aggravent brutalement la perte de souffle. Le Dr Gilles Jebrak explique que ces épisodes sont le plus souvent déclenchés par des infections respiratoires ou par la pollution. Lorsqu’ils surviennent, la toux, les crachats et l’essoufflement s’intensifient, et même des gestes simples — se laver, s’habiller, marcher quelques mètres — peuvent devenir éprouvants. Chaque crise accélère l’évolution de la maladie et fragilise encore davantage la capacité respiratoire.<br /><br />Pour réduire ce risque, l’arrêt du tabac demeure la mesure essentielle. Le Dr Jebrak rappelle également l’intérêt des traitements de fond, des vaccinations contre les infections respiratoires et des programmes de rééducation respiratoire. L’objectif est d’intervenir avant la crise : mieux protéger les poumons, stabiliser la maladie et préserver la qualité de vie au quotidien.
