Diagnostiquée à 49 ans, Sylvie Andrez explique comment les premiers signes se sont imposés au travail, sous forme d’oublis répétés et de difficultés inhabituelles. Pendant un an, son état est attribué à un burn-out, ce qui retarde le diagnostic. L’annonce de la maladie, elle, provoque un fort sentiment de solitude et une incompréhension de son entourage.<br />Pour rompre ce silence, elle ouvre une page Facebook. Ce qui devait être un simple outil d’information pour ses proches devient un espace d’échanges où se rassemblent d’autres personnes touchées par la maladie.<br />En partageant son quotidien, ses inquiétudes et ses progrès, elle cherche à lever les tabous autour de l’Alzheimer précoce et à encourager les jeunes patients à ne pas rester isolés.<br />Merci à Sylvie Andrez qui nous rappelle combien la parole et le soutien collectif sont essentiels.
