Quand la longue nuit fait monter en toi<br />Cette solitude sans nom<br />Quelqu’un d’autre saura-t-il<br />Frapper à la porte de ton cœur ?<br /><br />Dis-moi, accepterais-tu<br />De trembler dans ses bras, dans la danse<br />D’ouvrir grand les yeux<br />Et de t’abandonner au feu de cette nuit<br /><br />Je baisse la tête sur nos messages<br />Douceur en filaments de miel<br />Par amour tu disais oui<br />À toutes mes exigences déraisonnables<br />De ta voix légère : « Je t’aime »<br />Tout ton cœur déposé dans mes mains<br />Partir ensemble, le monde entier<br />Sans peur et sans chaînes<br /><br />Mais au bout du compte je recule<br />Je fais semblant d’être juste un ami<br />Cette histoire n’aura pas versé de larmes<br />Mille et une nuits<br />Tu souris dans un soupir et demandes<br />Qui sera enfin béni des dieux ?<br /><br />Je cache mes larmes, je m’efface en silence<br />Demain tu seras libre<br />Mille et une nuits<br />Tu souris dans un soupir et demandes<br />Est-ce que le ciel nous protégera un jour ?<br /><br /><br />Je baisse la tête sur nos messages…<br />Douceur en filaments de miel…<br />Mais au bout du compte je recule<br />Je fais semblant d’être juste un ami<br />Cette histoire n’aura pas versé de larmes<br />Mille et une nuits<br />Tu souris dans un soupir et demandes<br />Qui sera enfin béni des dieux ?<br /><br />Je cache mes larmes, je m’efface en silence<br />Demain tu seras libre<br />Mille et une nuits<br />Tu souris dans un soupir et demandes<br />Est-ce que le ciel nous protégera un jour ?<br /><br />Et moi je recule encore<br />Toujours ce faux sourire d’ami<br />Pas une larme dans ce conte<br />Mille et une nuits<br />Tu ris doucement, presque un sanglot<br />Et tu demandes aux étoiles<br />Qui, à la fin, vieillira aux côtés de qui<br />Sous des cheveux blancs comme la neige…
